Depuis quelques jours, le piratage des applications Android agite l’androsphère. Lundi dernier, un développeur a dévoilé la façon de contourner le nouveau système de protection contre la copie mis en place par Google pour les applications du Market. De son côté, la firme de Mountain View minimise le problème et exhorte les développeurs à améliorer cette protection de base.
Moins d’un mois. C’est le temps qu’aura mis un développeur Android pour pirater une application malgré le nouveau système de protection du Market. Lancé en juillet dernier, l’Android Market Licensing doit permettre aux développeurs de vérifier que les utilisateurs de smartphones ont bien le droit de se servir de leur application. Afin, par exemple, d’empêcher l’utilisation d’une appli par des gens qui ne l’ont pas payée. A noter que ce système ne s’applique qu’aux applications qui sont sur le Market.
Le piratage des applications est en effet un enjeu économique de taille pour les développeurs. Hexage, un éditeur de jeux pour téléphones mobiles, estimait récemment que 70% des utilisateurs en Europe de Radiant, une sorte de Space Invaders, jouaient à une version pirate de l’application.
Un système anti-piratage facilement contournable
Mais le système anti-copie de Google a déjà du plomb dans l’aile. Dans un billet de blog publié lundi sur le site Android Police, un développeur détaille les failles qui permettent de modifier une application et de contourner cette protection contre le piratage. En gros, une simple modification du code de l’application suffirait à faire de vous un utilisateur validé. Pour ceux que le côté technique intéresse, je vous recommande cet article de PC Impact.
Google n’a pas tardé à réagir par l’intermédiaire de Tim Bray, le responsable du développement de la plate-forme Android. Sur le blog officiel de Google pour les développeurs, il explique que ce système de vérification de licence est encore jeune et que c’est une version volontairement simple, facilement modifiable et adaptable. Il appelle donc les développeurs à renforcer cette protection de base contre la copie.
Crédit photo : Flickr / ekai
chiheb
3 janvier 2012 at 19 h 56 min
oui cét bien hach facebook