Le fabricant sud-coréen, leader incontesté sur Android, a annoncé jeudi 4 octobre la commercialisation courant novembre d’une version 4G pour la France de son modèle phare : le Galaxy S III.
Ce nouveau modèle, vêtu d’une coque noire et disposant de 2 Go de mémoire vive, prendra en charge les bandes de fréquence 4G 800 MHz, 1.800 MHz et 2.600 MHz (celles utilisées par les 4 opérateurs télécoms français). Cette variante du smartphone de Samsung, compatible donc avec la technologie LTE, permettra un transfert des données de 50Mbits/s (en théorie) lors de l’envoi de fichiers et 100Mbits/s pour la réception.
A titre de comparaison, la 3G+ actuelle permet en théorie des débits d’environ 14 Mbits/s en réception, soit 7 fois moins rapide que la 4G française. Samsung assure que son nouveau modèle 4G permettra de télécharger un fichier de 60 Mo en moins de 10 secondes. Les réseaux « Dual Carrier » (à 42Mbits/s), appelés aussi DC-HSDPA, seront également supportés.
Une 4G « light »
La sortie de ce nouvel appareil est également une manière de couper l’herbe sous le pied d’Apple, dont l’iPhone 5 n’est pas compatible avec la technologie 4G hexagonale (en attendant une version 5S ?). C’est également une manière pour le constructeur de copier la stratégie de la firme à la pomme, qui a pris l’habitude de sortir plusieurs versions d’un même modèle. Le Samsung Galaxy S III 4G vient ainsi s’ajouter à la maigre liste des terminaux compatibles en France : le HTC One X et le Sony Xperia V.
Le réseau 4G devrait commencer à se déployer en France fin novembre pour les clients de SFR. La technologie retenue pour l’Hexagone est cependant en réalité une 4G « light » (ou 3,9G) puisque le débit autorisé pour la « vraie » 4G peut aller jusqu’à 300 Mbits/s. Reste qu’elle permettra d’accélérer considérablement la navigation sur internet et le transfert de fichiers depuis son smartphone.